Le contrôle technique des véhicules devient de plus en plus rigoureux, avec de nouvelles normes en vigueur. Ces ajustements visent à améliorer la sécurité routière et à réduire l’impact environnemental des automobiles. Les conducteurs doivent se familiariser avec ces changements pour éviter les mauvaises surprises lors de leur prochain passage en centre de contrôle.
Parmi les nouveautés, des critères plus stricts concernant les émissions polluantes et la sécurité des systèmes électroniques sont désormais appliqués. Vous devez vérifier ces éléments avant de présenter votre véhicule au contrôle technique pour garantir sa conformité et éviter des réparations coûteuses ultérieures.
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Plan de l'article
Les nouvelles exigences du contrôle technique en 2025
Les nouvelles normes du contrôle technique en 2025 introduisent des critères plus stricts pour les véhicules particuliers et spécifiques. Les véhicules de collection et les motos à usage sportif restent exemptés de ces obligations. Toutefois, les voitures neuves vendues depuis 2018 doivent être équipées du système eCall, un dispositif de sécurité obligatoire.
Émissions polluantes et normes Euro 7
Les émissions de polluants sont au cœur des nouvelles réglementations. La norme Euro 7 vise à réduire les émissions d’oxydes d’azote et autres polluants. Le malus écologique sera abaissé à 113 g/km, ce qui impacte directement les automobilistes. Les véhicules équipés du système AdBlue seront particulièrement scrutés pour leur capacité à réduire ces émissions.
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Impact des ZFE et des véhicules électriques
Les zones à faibles émissions (ZFE) se multiplient, forçant les conducteurs à adapter leur véhicule ou à en changer. Les véhicules électriques, représentant désormais 20% du marché, sont moins concernés par ces restrictions. Les nouvelles exigences incluent une vérification approfondie de la conformité des systèmes électroniques, comme l’OBFCM, obligatoire pour les véhicules immatriculés après le 1er janvier 2021.
Catégories de véhicules et exemptions
Les voiturettes sans permis, motos, scooters, cyclomoteurs et quads, regroupés sous la catégorie L, sont soumis à des vérifications spécifiques. En revanche, les véhicules de collection et les motos à usage sportif restent exemptés de contrôle technique. Les centres de contrôle technique, tels qu’Auto Sécurité et Sécuritest, confirment l’absence de nouvelles réglementations pour ces catégories.
Cette évolution des normes de contrôle technique impose une vigilance accrue pour les automobilistes afin de garantir la conformité de leur véhicule et de limiter les coûts liés aux réparations potentielles.
Les points de vérification à connaître
Le contrôle technique comprend 136 points de vérification répartis en plusieurs catégories. Chacune vise à garantir la sécurité et la conformité des véhicules. Voici les principales :
- Immatriculation : vérification des plaques, de la lisibilité et de la conformité aux normes.
- Freinage : inspection des disques, plaquettes et du système hydraulique.
- Direction : contrôle des éléments de direction, des rotules et de la colonne.
- Visibilité : test des pare-brises, rétroviseurs, essuie-glaces et lave-glaces.
- Équipements électriques : vérification des feux, clignotants, batteries et systèmes d’éclairage.
- Essieux, châssis : inspection des suspensions, amortisseurs et état général du châssis.
- Nuisances : mesure des émissions de polluants et du niveau sonore.
Les catégories de défaillances et leurs conséquences
Les points de vérification peuvent révéler différentes catégories de défaillances, chacune ayant des implications spécifiques. On distingue :
- Défaillances mineures : nécessitent des réparations sans immobiliser le véhicule.
- Défaillances majeures : compromettent la sécurité ou l’environnement et requièrent une contre-visite après réparation.
- Défaillances critiques : représentent un danger immédiat, nécessitant l’immobilisation du véhicule jusqu’à réparation.
Préparer son véhicule pour le contrôle technique
Pour optimiser les chances de succès lors du contrôle technique, suivez ces recommandations :
- Vérifiez visuellement l’état des pneumatiques et des feux.
- Assurez-vous du bon fonctionnement des essuie-glaces et du lave-glace.
- Contrôlez les niveaux de liquides : frein, refroidissement, huile moteur et lave-glace.
- Nettoyez vos plaques d’immatriculation pour garantir leur lisibilité.
Ces étapes simples peuvent éviter des contre-visites coûteuses et fastidieuses, tout en garantissant la sécurité de votre véhicule.
Les catégories de défaillances et leurs conséquences
Lors du contrôle technique, les défaillances sont classées en trois catégories principales :
- Défaillances mineures : elles nécessitent des réparations mais ne compromettent pas immédiatement la sécurité du véhicule. Par exemple, une légère usure des plaquettes de frein ou un éclairage défectueux.
- Défaillances majeures : elles affectent la sécurité ou l’environnement. Elles requièrent une contre-visite après réparation. Un système de freinage inefficace ou un taux d’émissions de polluants trop élevé en sont des exemples courants.
- Défaillances critiques : elles représentent un danger immédiat. Le véhicule doit être immobilisé jusqu’à la réparation. Un problème grave de direction ou une fuite importante de liquide de frein en sont des illustrations typiques.
Les nouvelles exigences du contrôle technique en 2025
À partir de 2025, de nouvelles normes entreront en vigueur. Voici les principales :
- OBFCM : obligatoire pour les véhicules immatriculés après le 1er janvier 2021, ce système mesure la consommation de carburant réelle.
- Norme Euro 7 : vise à réduire les émissions de polluants. Elle concernera tous les véhicules neufs.
- Malus écologique : abaissé à 113 g/km de CO2, il impactera les véhicules les plus polluants.
Les véhicules électriques, désormais 20% du marché, devront se conformer à ces nouvelles exigences, tout comme les véhicules spécifiques et de collection. Les véhicules de collection et les motos à usage sportif restent exemptés de ces contrôles.
Les centres de contrôle technique comme Auto Sécurité et Sécuritest confirment l’absence de nouvelles réglementations pour ces catégories spécifiques. Les zones à faibles émissions (ZFE) auront un impact accru sur les automobilistes, rendant ces normes d’autant plus majeures.
Préparer son véhicule pour le contrôle technique
Pour éviter les mauvaises surprises, il est judicieux de préparer votre véhicule en amont. Voici quelques conseils pour optimiser vos chances de succès :
Vérifiez les points essentiels :
- Freinage : contrôlez l’usure des plaquettes et disques.
- Éclairage : assurez-vous que tous les feux fonctionnent correctement.
- Visibilité : inspectez l’état des balais d’essuie-glaces et le niveau du liquide lave-glace.
- Pneumatiques : vérifiez la pression et l’état général des pneus.
Portez une attention particulière aux niveaux des fluides :
- Huile moteur : vérifiez et complétez si nécessaire.
- Liquide de refroidissement : assurez-vous qu’il est au niveau requis.
- Liquide de frein : un niveau insuffisant peut être synonyme de fuite.
N’oubliez pas les éléments de sécurité :
- Ceintures de sécurité : vérifiez leur bon fonctionnement.
- Klaxon : assurez-vous qu’il est opérationnel.
- Rétroviseurs : ils doivent être en bon état et correctement fixés.
Avant de présenter votre véhicule au contrôle technique, prenez le temps d’effectuer un nettoyage complet de l’intérieur et de l’extérieur. Un véhicule propre facilite le travail des contrôleurs et peut influencer leur perception du soin apporté à l’entretien général du véhicule.
Suivez ces conseils pour maximiser vos chances de réussite lors de votre prochain contrôle technique.
